La force joyeuse
Ce n’est pas une Europe malade, moralement démolie, qu’espère le monde. C’est une Europe fraternelle, débarrassée des sangsues qui n’ont de cesse de la vider de sa substance. Et par-delà Beethoven et son Hymne à la joie, l’union des peuples de la terre.
Ce n’est pas non plus d’une Amérique immature tentant de reculer sa fin, ni d’une Chine se lançant à sa suite dans la conquête du futile, ni d’une Republic of India lui disputant le ridicule. Ce que le monde attend, ce que nous-mêmes n’en pouvant plus de réclamer, c’est un effort de tous en vue de réparer les blessures infligées à la terre et aux hommes par des guerres imbéciles, des rivalités sans objet, une concurrence paraît-il non faussée qui nous conduit là où nous refusions d’aller mais, hélas, où nous sommes aujourd’hui : sur le fil du rasoir, avec d’un côté la folie des puissants, de l’autre notre mort.
Il n’est que temps que nous nous redressions, que nous écrasions de notre mépris ceux qui nous ont amené le mal rongeant la société : le manque de perspectives, la généralisation de travaux aussi imbéciles que vains, et la liste est longue… Il n’est que temps d’ouvrir les yeux de regarder dans quel état nous sommes, de saisir le balai.
Et du balai les Sarko, les Le Pen, les Copé !
Nous sommes la face positive, la force joyeuse de l'Histoire.
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